Ravel de Jean Echenoz

Je viens de terminer Ravel de Jean Echenoz. J'ai beaucoup aimé, entre autres grâce au style, aux années 20, à la présence constante du piano, à la traversée transatlantique et à la souffrance du héros. Extrait trouvé à la page 68:

"Objection: tout cela est bien joli mais c'est fort mal connaître le sommeil qu'imaginer qu'on va le voir venir. On peut à la rigueur le sentir qui s'installe, mais on ne le voit pas plus qu'on ne voit le soleil en face. C'est lui qui va s'emparer de vous par derrière ou par un angle mort."

Pour ceux qui comme moi aiment le piano et les paquebots, Alessandro Baricco a écrit Novecento: Pianiste.